Lysias d'Élée

Infos RP :

Nom et prénom de votre personnage : Lysias d'Élée
Sexe : Homme
Age : 55 ans
Cité: Corinthe
Métier : /
Bonus de compétences : /
Points de caractéristiques : /


Description physique:

Comme tout grec qui se respecte, Lysias entretient une barbe grisonnante avec soin. Vu sa taille (1.89) il se voûta avec l'âge ; aussi, pour se maintenir droit, se corsète-t-il la poitrine avec une assemblage de laquettes en bois cachées sous sa tunique. Il porte une tunique en lin enveloppée d'un drap coloré.

Description Psychologique :

D'un calme olympien, jamais vous ne verrez Lysias en colère.
Archonte, ce n'est d'aucune façon qu'il apprécie commander et diriger qui que ce soit. Il se voit comme un professeur, enseignant ses idées et ce qu'il sait à ceux qui le désire. Mais plutôt que d'enseigner dans une pièce fermée avec quelques personnes, il est dans chaque lieux publics, expliquant qu'il fallait placer la raison et la justice au dessus de toute autorité humaine. Plutôt que de se soumettre à ses responsabilités de chef d'état, il voyage à travers le monde, rencontrant hommes, femmes et enfants de toutes origines. Doté d'un bon sens à la foi aiguisé et passionné, armé d'une ironie parfois acerbe, qui se présente le plus souvent lorsqu'il perd patience. Il s’attelle à pousser les autres à se remettre en question.
Il est également fasciné par les moutons.
Histoire de votre personnage :

Lysias est né et vécu à Athènes une grande partie de sa vie. Se posant beaucoup de questions sur son existence et ses connaissances, il écouta de nombreux philosophes, mais, déçu par les sophistes, il resta plusieurs années auprès d'un autre philosophe qui critiquait leur matérialisme.

En raison des conflits qui faisaient rage sur le continent et dont il n'entendait que les échos, il quitta Athènes à l'âge de 43 ans pour parcourir le monde, faisant un compte rendu systématique de tout ce qu'il y découvrait dans des papyrii qu'il gardait précieusement avec lui.

Ainsi il traversa rapidement une Égypte désertique (littéralement) aux bâtiments qui s'effritaient à cause du manque d'entretien, et s'arrêta à Rome quelques années, intrigué par leur  puissance économique et culturelle, mais qui pourtant ne pouvait discuter de manière civilisée sans que cela ne parte en vrille.

Alors qu'il logeait dans une taverne de la cité, il rencontra un des haut ponte religieux des lieux, et, ce dernier, après avoir écouté sa situation, l'interrompit lorsque Lysias aborda le sujet de sa vision des dieux. Le dit Pontife sortit quelques instant avant de rappliquer avec un arc dans son dos et un glaive pointé vers le voyageur, l'exhortant de s'en aller immédiatement s'il ne voulait pas "terminer en salade grecque".

Peu enclin à cette possibilité d'avenir, Lysias s'en alla promptement, remerciant rapidement l'aubergiste pour son hospitalité, et lui laissant un drachme de pourboire.

De nouveau sur la route, il voulut faire halte dans un petit village situé juste à côté de la voie, mais se fit bien vite mettre dehors par un vieil homme sale vociférant des mots latins qui n'avaient rien à voir les uns des autres. Mais Lysias, faisant remarqué à l'homme que ce qu'il disait n'avait aucun sens, fut "adopté" par le vieil homme et il au final, il vécut de nombreuses années aux côtés de ce mystérieux personnage.
Ce dernier lui appris une grande partie des connaissances qu'il avait acquises jusqu'à présent, le prévenant au passage de ce qui arriverait prochainement.

C'est donc dans un petit campement qu'il avait installé sur une montagne non loin de Rome, au abords de la Mer Intérieure que Lysias vit le Grand Cataclysme arriver aux côtés de l'âne Cannabis qu'il reçut de l'ancien, car Lysias n'était désormais plus aussi en forme qu'autrefois, et un âne n'était pas de trop pour l'aider dans ses pérégrinations.

Du plus brave soldat au plus humble des serviteurs, tous avaient ce même regard terrifié devant ce ciel qui, quelques instants au paravant, était d'un bleu azur, s'était soudain assombrit.
Le Soleil éclatant avait laissé la place à un disque noir comme les Enfers. La terre tremblait comme si je ne sais quel divin l'avais pris pour une bille. Les vagues chacune d'entre elles frappant plus fort que la précédente dévastaient tout sur leur passage, emportant aussi bien les marchandises que les hommes et les bêtes.
Il les voyaient fuir. Alors que ces petits gens couraient en tout sens, fuyant cet inévitable destin qu'est la mort, représentée par ces cataclysmes incessants.

Plus tard, il vit les rescapés rassemblant les trop rares survivants, partant en hâte vers des contrées plus sûres alors que dernière eux, Tout ce qu'ils connaissaient disparaissait pour ne laisser que ruines. Quelques jours plus tard, ils se séparerent, certains s'en allant vers le nord, d'autres vers le sud, d'autre restant sur place, apparemment indécis.

Avec Cannabis, il suivit de loin le groupe qui partait au nord, décidant de rester quelques temps avec eux avant de repartir en voyage vers de nouvelles et obscures contrées.